Concerts royaux

François Couperin, maître du clavecin et organiste de la Chapelle royale composa en 1722
les Concerts royaux, destinés au divertissement de Louis XIV et de sa famille. Ils se
composent de quatre suites aux caractères bien distincts et incorporant divers rythmes de
danse : noble et majestueux (courante, sarabande), vif et enjoué (gavotte, musette),
mélancolique pour le troisième (chaconne, sicilienne) et, enfin, passionné et dramatique pour
le quatrième concert.
Marin Marais, « Joueur de viole de la Chambre du Roy », entra à l’âge de 11 ans seulement
comme enfant de choeur de la Chapelle royale. Sa Sonnerie de Sainte-Geneviève-du-Mont,
imitant les cloches de cette église (depuis devenue le lycée Henri-IV), est l’une de ses pièces
les plus célèbres, mettant en avant les possibilités expressives et l’agilité de la viole de
gambe.
L’Ensemble Baroque de Nice invite pour ce concert la flûtiste Zuuzanna Dubiszewska, le
hautboïste Christophe Mazeaud et le violiste André Lislevand pour un concert axé sur la
musique des virtuoses de la cour de Louis XIV.

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Ensemble Baroque de Nice

Ensemble Baroque de Nice

Gilbert Bezzina VIOLON & DIRECTION
Christophe Mazeaud HAUTBOIS
André Lislevand VIOLE DE GAMBE
Zuuzana Dubiszewska TRAVERSO
Vera Eliott CLAVECIN
Sergio Basilico THÉORBE

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Programmes

F. Couperin – Concerts royaux (Intégrale)
M. Marais – Sonnerie de Sainte Geneviève-du-Mont

Concertos de Noël

De tous les concertos de Noël, caractérisés par la présence de pastorales imitant le bourdon
de la traditionnelle cornemuse des bergers italiens, celui d’Archangelo Corelli Fatto per la
notte di Natale est sans doute le plus connu. Publié en 1714, celui-ci avait déjà été interprété
en 1690 pour son mécène et protecteur, le cardinal Pietro Ottoboni.
Autour de cette oeuvre célèbre, l’Ensemble Baroque de Nice vous propose de découvrir ou
de redécouvrir d’autres concertos de Noël à la postérité moins importante mais tout aussi
remarquables, ceux des sires Pietro Locatelli, Pieter Hellendaal et Francesco Manfredini.

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Ensemble Baroque de Nice

Gilbert Bezzina VIOLON & DIRECTION
Bernadette Charbonnier, Federica Basilico, Ugo Gianotti, Jaroslaw Adamus VIOLONS
Colin Heller ALTO
Daniele Bovo VIOLONCELLE
Adrien Bruschini CONTREBASSE
Mathilde Mugot CLAVECIN
Sergio Basilico THÉORBE

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Programmes

A. Corelli – Concerto grosso opus VI n° 8
P. Locatelli – Concerto grosso opus I n° 8
P. Hellendaal – Concerto grosso opus III n° 4
F. Manfredini – Concerto grosso opus III n° 12
F. Geminiani – La Folia (Corelli)

Salve Regina

L’être humain et ses passions sont résolument au centre des préoccupations des artistes
baroques : la joie et la peine, l’humour et la gravité, l’exubérance et le recueillement n’y sont
pas antithétiques mais représentent bien les deux faces de la même pièce.
L’Ensemble Baroque de Nice a le plaisir d’inviter pour ce concert la soprano canadienne
Heather Newhouse, qui interprétera successivement le Salve Regina de Pergolèse, oeuvre
tragique composée peu de temps avant son décès à l’âge de 27 ans, et la cantate Trauer-
Musik eines kunsterfahrenen Kanarien-Vogels de Telemann, pleurant avec humour, mais
non sans sincérité, la disparition d’un canari.
Autour d’oeuvres de Pergolèse et de Telemann, vous pourrez de plus découvrir la musique
surprenante composée par l’empereur Léopold 1er.

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Ensemble Baroque de Nice

Ensemble Baroque de Nice

Heather Newhouse SOPRANO
Gilbert Bezzina VIOLON & DIRECTION
Myriam Mahnane VIOLON
Colin Heller ALTO
Daniele Bovo VIOLONCELLE
Mathilde Mugot CLAVECIN
Sergio Basilico THÉORBE

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Programmes

G.B. Pergolèse – Salve Regina

J.J. Fux – Ouverture en do majeur

Léopold 1er – Petite Suite orchestrale

G.P. Telemann

– Cantate Kanarien-Vogels
– Cantate Ach Herr strafe mich nicht
– Suite en la majeur

F. Schubert – Sonatines Opus.137

Franz Schubert était un excellent pianiste, mais aussi violoniste. Il a pourtant laissé peu d’oeuvres
pour ces deux instruments. Après sa mort, Anton Diabelli publia trois pièces sous le nom de
sonatines. Écrites durant la jeunesse du compositeur, elles semblent montrer l’allégeance au
passé, surtout la D. 384 en ré mineur, par son côté presque mozartien. Les deux autres, les
sonatines D. 386 en la mineur et D. 408 en sol mineur, montrent un langage plus personnel et
une plus grande intimité entre les deux instruments. Parfois transparaît l’influence de Beethoven,
comme dans la D. 408. Pour ce concert, Gilbert Bezzina invitera Arnaud de Pasquale, déjà brillant
soliste, spécialiste du clavecin et de l’orgue et qui jouera ici le pianoforte. Un concert sous le
signe du dialogue, où piano et violon témoignent d’une transition vers la sonate pour piano
romantique, véritable trait d’union entre le XVIIIe et le XIXe siècle.

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Ensemble Baroque de Nice

Arnaud de Pasquale, pianoforte
Gilbert Bezzina, violon

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Programmes

Sonatines de F. Schubert
Opus 137

 

Autour du concert
Auditorium BMVR Louis-Nucéra
Conférence Schubert : le promeneur solitaire. Michel Quagliozzi, musicologue
Vendredi 10 Février 2023 – 15h

Concert supplémentaire
Samedi 11 Février 2023 – 19h
Villa Ephrussi de Rotschild – Saint-Jean-Cap-Ferrat
Réservation au 04.93.01.33.09. ou sur le site www.villa-ephrusi.com (hors abonnement)

Les Suites dansées

Les danses sont au cœur du répertoire baroque. Souvent d’origine régionale ou populaire, elles sont parvenues jusqu’à nous par l’intermédiaire du répertoire savant. Tous les compositeurs européens des XVII^e et XVIII ^e siècles ont utilisé ce matériau dans leurs compositions. Et chaconnes, menuets, gavottes, gigues, passacailles ou musettes sont à l’honneur dans les grandes cours, à commencer par celle de Louis XIV, célèbre pour avoir été fin danseur.

Gilbert Bezzina et l’Ensemble Baroque de Nice feront danser Alix Coudray et Bruno Benne, dans un spectacle chorégraphié par Marina Nordera. Ensemble, ils nous feront revivre ce répertoire riche à l’Entrepont. Dans ce lieu, auquel une nouvelle vie a été offerte, résonnera la musique de Campra et de Lully. Mais aussi celle de Corelli, sur le célèbre thème de La Follia, cette danse qui fut parmi les plus diffusées et utilisées de la période baroque.
A la fin du spectacle, les danseurs initieront le public et l’inviteront à participer joyeusement à un grand bal baroque.

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Ensemble Baroque de Nice

Gilbert Bezzina, violon & direction
Jaroslaw Adamus, Jacques Butaye, Colin Heller, violons
Daniele Bovo, violoncelle
Vera Elliott, clavecin
Alix Coudray, Bruno Benne, danseurs
Marina Nordera, professeur en danse à l’université de Nice

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Programmes

Suites dansées
J.-B. Lully, A. Corelli, A. Campra

 

Récital de violoncelle

Jusqu’à ce que Luigi Boccherini l’impose véritablement aux alentours de 1765, le violoncelle est un instrument encore peu utilisé en tant que soliste. Boccherini ne fait pourtant qu’entériner un processus inéluctable. La viole de gambe qu’on lui préférait tombe en désuétude et ce, malgré les efforts d’Hubert Le Blanc et son célèbre ouvrage Defense de la basse de viole contre les entreprises du violon et les pretentions du violoncel.

Daniele Bovo nous offre un programme bâti autour des suites I et IV de Jean-Sébastien Bach. Après avoir été longuement oubliées, ces oeuvres pour le violoncelle seul nous sont devenues familières.

Le violoncelliste nous fera également découvrir des pièces en solo de compositeurs plus rares de la littérature du début du XVII jusqu’au XIXème siècle, tels que Galli, Lancetti, Gabrielli et Bréval.

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Ensemble Baroque de Nice

Daniele Bovo, violoncelle

 

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Programmes

Pièces de J.-S. Bach

G. F. Haendel

Tout comme son contemporain Francesco Geminiani, Georg Friedrich Haendel trouva en l’Angleterre du XVIII^e siècle un nouvel élan pour sa carrière. Tout comme Geminiani, il étudia avec une attention particulière les compositions instrumentales du violoniste Arcangelo Corelli, dont la musique était particulièrement prisée Outre-Manche. Mais il fut aussi et surtout celui qui initia le public londonien à la musicalité de l’opéra italien.

L’Ensemble Baroque de Nice interprète ici les six derniers concertos grossos de l’opus 6. Bien que largement inspiré par l’œuvre de Corelli, Haendel a su innover en variant les styles d’écriture : solennité de l’ouverture à la française, vivacité des danses, lyrisme des airs d’opéra. À bien des égards, l’opus 6 est l’exemple somptueux du renouvellement de formes anciennes, mais aussi et surtout le point d’orgue du genre.

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Ensemble Baroque de Nice

Gilbert Bezzina, violon & direction
Jaroslaw Adamus, Marc Bussa, Bernadette Charbonnier,
Colin Heller, violons
Elisa Imbalzano, alto
Daniele Bovo, violoncelle
Roberto Massetti, contrebasse
Vera Elliott, clavecin
Sergio Basilico, théorbe

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Programmes

Concertos Grossos de G.F. Haendel
opus 6, 2ème partie

2 violons sans basse

Gaetano Pugnani, Jean-Marie Leclair, Wolfgang Amadeus Mozart. Les deux premiers sont élèves de
Giovanni Battista Somis, probablement l’un des plus extraordinaires violonistes de l’ère baroque. Tous les
trois sont d’excellents instrumentistes et voyagent à travers l’Europe, diffusant à l’occasion leur style et celui de leurs aînés. Là où Pugnani contribue significativement à l’évolution de l’archet de violon, Leclair renforce l’intérêt pour son instrument en France. Quant à Mozart, il laisse un nombre impressionnant de pièces de musique de chambre, faisant la part belle aux instruments à cordes.
Bernadette Charbonnier et Gilbert Bezzina interprètent un choix d’oeuvres à deux violons de Leclair et Pugnani. Un récital très intimiste, inventif, dans lequel les deux instruments solistes dialoguent et portent un regard inhabituel sur la musique du xviiie siècle. Ils abordent aussi une oeuvre pour violon et alto de Mozart, écrite initialement pour aider Michael Haydn à satisfaire son employeur, le célèbre archevêque Colloredo, qui avait congédié Mozart en 1781.

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Ensemble Baroque de Nice

Bernadette Charbonnier, violon
Gilbert Bezzina, violon et alto

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Programmes

G. Pugnani, J.-M. Leclair, W.A. Mozart…

F. Geminiani

Francesco Saverio Geminiani, élève d’Alessandro Scarlatti puis d’Arcangelo Corelli, diffuse largement la musique de ce dernier de l’autre côté de la Manche. Dans l’Angleterre et l’Irlande du XVIIe siècle, encore balbutiantes en matière de violon et friandes de la musique de Corelli, Geminiani adapte les sonates du maître en concerti grossi, mais il compose aussi une oeuvre violonistique abondante. Soliste de renom, il a l’occasion de jouer ses oeuvres en compagnie de Georg Friedrich Haendel. On associe presque toujours la musique de Geminiani à celle de Corelli. Pourtant, si l’aura de son maître lui profite grandement, l’inventivité de sa musique laisse une empreinte importante en Angleterre, comme en témoignent les nombreuses éditions de ses oeuvres.
Il y a deux ans, l’Ensemble Baroque de Nice avait interprété une sélection des concerti grossi d’après Corelli. Cette fois, nous entendons les six concerti grossi op. 2 qui participèrent du vif succès londonien de Geminiani.

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Ensemble Baroque de Nice

Gilbert Bezzina, violon & direction Jaroslaw Adamus,
Marc Bussa, Elisa Imbalzano, Myriam Mahnane, violons
Catherine Hallot, alto. Daniele Bovo, violoncelle
Roberto Massetti, contrebasse. Vera Elliott, clavecin
Sergio Basilico, théorbe

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Programmes

Francesco Geminiani
Concertos grossos opus 2 (intégrale)

Milan

En son temps, Sammartini fut sans conteste le compositeur le plus actif de Milan. Il eut une influence importante sur son élève Christoph Willibald Gluck, probablement sur Joseph Haydn et dispensa ses conseils avisés à Johann-Christian Bach ou le jeune Mozart lors de leur séjour à Milan. Nombre de ses compositions furent largement diffusées à Paris, Londres, Amsterdam. Il laisse une œuvre abondante, notamment de nombreuses symphonies et pièces de musique de chambre.

Encadrant une sonate pour deux violons du maître milanais, l’Ensemble Baroque de Nice et Marie Chichin aborderont le thème de Marie-Madeleine. Ils nous livreront des extraits de Maddalena ai piedi di Cristo, poignant oratorio d’Antonio Caldara, créé à Venise, gagnant sa renommée ensuite à Vienne.

Enfin, avec Magdalena lugens scribus, déploration composée dans le style typiquement italien de Marc-Antoine Charpentier, nous serons transportés entre adoration et souffrance.

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Ensemble Baroque de Nice

Marie Chichin, soprano

Gilbert Bezzina, violon & direction

Laura Corolla, violon

Daniele Bovo, violoncelle

Vera Elliott, clavecin

Sergio Basilico, théorbe

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Programmes

Antonio Caldara (1670-1736)

Oratorio Maddalena ai piedi di Christo (extraits)

Giovanni Battista Sammartini (1700-1775)

Sonate n° 6 en ré m. à 2 violons & b.c.
Sonate pour violoncelle op. 4 n° 4

Jean-François Dandrieu (1682-1738)

Sonate n° 3 en sol m. à deux violons & b.c.

Marc Antoine Charpentier (1643-1704)

Motet Magdalena lugens scribus H343

Antonio Vivaldi

À travers ce concert dédié à Antonio Vivaldi, l’Ensemble Baroque de Nice vous fera voyager entre les multiples formes musicales qui constituent son œuvre. De la musique vocale – qu’elle soit sacrée comme « Laudate Pueri« , ou profane avec La Silvia – en passant par la musique instrumentale et ses nombreux concertos : laissez-vous emporter par le génie de Vivaldi.

Pour l’occasion, l’Ensemble Baroque de Nice a le plaisir d’inviter Isabelle Poulenard, dont la voix soprano enchantera les différents airs vivaldiens. La sonorité doucement voilée de la viole d’amour jouée par Colin Heller, nous propose également de re-découvrir un répertoire à part du célèbre compositeur, mais aussi le charme de cet instrument captivant.

N.B. : Suite à un contre-temps indépendant de sa volonté, la pétillante mezzo-soprano Lila Hajosi qui devait initialement interpréter la Juditha Triumphans, ne pourra malheureusement pas participer à notre concert en ligne. C’est pourquoi elle est remplacée par la talentueuse soprano Isabelle Poulenard, et que nous avons ouvert le programme de ce concert à diverses œuvres de Vivaldi.

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Ensemble Baroque de Nice

Isabelle Poulenard, soprano. Gilbert Bezzina, violon et direction
Laura Corolla, Myriam Mahnane, violons
Collin Heller, violon-viole d‘amour
Catherine Hallot, alto. Michelle Rodriguez, flûte
Daniele Bovo, violoncelle. Roberto Masseti, contrebasse
Vera Elliott, clavecin. Sergio Basilico, théorbe

 

 

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Programmes

Antonio Vivaldi

Concerto pour cordes en la majeur, RV 159
La Stravaganza
Concerto pour violon et cordes en sol mineur, op. IV n° 6
La Silvia
Concerto pour viole d’amour en ré majeur, RV 392
L’Estro Armonico
Concerto pour 2 violons en ré mineur, op. III n° 11
« Laudate Pueri »

Les origines du violon

Le XVIIe siècle est une période fascinante dans la constitution de la sonate pour violon. Depuis l’Italie où elle est née, la sonate se diffuse au gré des jeux politiques de l’époque, notamment dans les territoires du Saint-Empire romain. Si les compositeurs germaniques viennent souvent parfaire leur technique en Italie, de nombreux compositeurs italiens vont chercher un emploi dans les cours d’Autriche ou d’Allemagne, voire d’Angleterre. Ainsi, certains compositeurs italiens, comme G. Frescobaldi, A. Bertali, explorent-ils le stylus phantasticus, typique du baroque allemand.
Gilbert Bezzina propose un récital centré sur la richesse harmonique, mélodique et rythmique de cette période fertile dans l’histoire du violon. On entendra les compositions de Dario Castello qui joua un rôle important dans l’élaboration de la forme sonate, mais aussi celles des Italiens G. Frescobaldi ou A. Bertali, ainsi que de Johann Jakob Walther. Ce dernier a laissé une oeuvre particulièrement inventive, où le violon imite instruments et oiseaux.

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Ensemble Baroque de Nice

Gilbert Bezzina, violon. Daniele Bovo, violoncelle
Vera Elliott, clavecin. Sergio Basilico, théorbe

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Programmes

Frescobaldi – Pandolfi Mealli (La Biancuccia) – Bertali
Walther (Hortulus Chelicus – Aria n° 14) – Castello

E. F. Dall’Abaco, A. Corelli

Le concerto grosso, style précurseur de la musique d’orchestre, fait florès initialement en Italie du Nord avant de gagner l’Allemagne, mais aussi l’Angleterre. Il met en dialogue un groupe de solistes, le plus souvent deux violons et un violoncelle, avec le reste de l’orchestre. Arcangelo Corelli excelle tout particulièrement dans ce genre et le porte à un degré élevé de perfection et d’équilibre. La facture plutôt  « classique » de ses concerti grossi ont surtout un succès considérable auprès du public romain et londonien. Bénéficiant des progrès de l’édition musicale, Corelli touche et influence de très nombreux compositeurs italiens, mais aussi J. S. Bach, G. F. Haendel, G. P. Telemann et F. Couperin.
Dans ce programme consacré au concerto grosso, les membres de l’Ensemble Baroque de Nice interprètent une partie de l’op. 6 de Corelli. Ils nous font également découvrir l’arrangement de sa sonate La Follia par son élève, Francesco Saverio Geminiani, et les oeuvres d’Evaristo Felice Dall’Abaco. Ce violoniste, très influencé par Corelli et Vivaldi, livre ici des concerti grossi qui témoignent à leur façon de l’engouement vivaldien des années 1710.

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Ensemble Baroque de Nice

Gilbert Bezzina, violon & direction. Jaroslaw Adamus,
Marc Bussa, Laura Corolla, Myriam Mahnane, violons
Elisa Imbalzano, alto. Daniele Bovo, violoncelle
Roberto Massetti, contrebasse. Vera Elliott, clavecin
Sergio Basilico, théorbe

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Programmes

Dall’Abaco op 5 – Corelli op 6 (extraits)
Geminiani La Follia

Les femmes

André Campra est une figure majeure de la musique française. Lorsqu’il publie ses cantates françaises, sa renommée de compositeur d’opéras-ballets est à son sommet. La cantate, style déjà très en vogue en Italie, est adaptée à la langue française par le poète Jean-Baptiste Rousseau. Curiosité, la cantate Les Femmes dresse une liste de caractéristiques, peu reluisantes, du sexe féminin et prône un éloignement des choses de l’amour au profit de la nature. En réponse, quelques années plus tard, le Néerlandais Quirinus van Blankenburg écrit L’Apologie des femmes. À chaque femme dénigrée par Campra, il développe un discours opposé.
Ce programme, dévolu à la cantate profane, est complété par un motet de François Couperin. Pièce sacrée, le motet a des origines bien différentes de la cantate. Malgré tout, ces deux genres prennent une forme très semblable au tournant du XVIIIe siècle français. L’Ensemble Baroque de Nice accueille le baryton Philippe Cantor pour un programme à voix seule tout à tour poétique, recueilli, enlevé.

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Ensemble Baroque de Nice

Philippe Cantor, baryton. Gilbert Bezzina, violon & direction
Laura Corolla, violon. Sylvie Moquet, viole de gambe
Vera Elliott, clavecin. Sergio Basilico, théorbe

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Programmes

Cantate Les Femmes – André Campra
L’Apologie des Femmes – Quirinus van Blankenburg
Motet Salvum me fac deus – François Couperin

J.-S. Bach

Johann Sebastian Bach a laissé une oeuvre particulièrement abondante… Comme de nombreux compositeurs à travers les époques musicales, il réemploie souvent ses propres thèmes. Il réagence ses
compositions, les transcrit, les adapte. Parfois ne nous est parvenue que l’adaptation, l’oeuvre originale ayant disparu. Ainsi, le BWV 1055 que nous connaissons comme concerto pour clavecin est l’adaptation d’un concerto perdu, probablement pour hautbois d’amour.
Le fameux concerto pour deux violons BWV 1043 a par la suite été adapté dans une version pour deux claviers.
Christophe Mazeaud, Michelle Rodriguez, Frederica Basilico et Gilbert Bezzina offrent un programme
consacré au cantor de Leipzig. Autour du concerto pour deux violons et de la reconstitution du concerto
pour hautbois d’amour, l’Ensemble Baroque de Nice aborde les deux premières des suites pour orchestre.
Ces suites sont un hommage de Bach à la musique de Lully et à l’ouverture à la française. Il prend toutefois
certaines libertés en introduisant le hautbois, le basson, la flûte, ou en délaissant certaines danses pour introduire des formes plus libres, comme la célèbre badinerie de la deuxième suite.

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Ensemble Baroque de Nice

Christophe Mazeaud, Philippe Roy, hautbois. François de Rudder, basson.
Michelle Rodriguez, flûte
Gilbert Bezzina, violon & direction. Jaroslaw Adamus, Federica Basilico, Marc Bussa,
Elisa Imbalzano, violons. Catherine Hallot, alto
Daniele Bovo, violoncelle. Roberto Massetti, contrebasse. Vera Elliott, clavecin. Sergio Basilico, théorbe

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Programmes

Suites pour orchestre n° 1 et 2 BWV 1066 & 1067
Concerto pour deux violons en ré mineur BWV 1043
Concerto pour hautbois d’amour en la majeur BWV 1055